LINE UP
Hein Tint : hsaing waing
Kyaw Saw: maung zaing
Htun Oo : hne, flute
Kyie Mint : chauk lone pat, voix
Ye Minh Thu : si wa
Christophe Panzani : saxophone
Pierre Perchaud : guitare
Leonardo Montana : piano
Joan Eche-Puig : contrebasse
Anne Paceo : batterie
Fables of Shwedagon est le fruit de la rencontre au Myanmar (ex-Birmanie) entre l’orchestre de musique traditionnelle Hein Tint et le quintet d’Anne Paceo. Cet album est le témoin live du premier concert en France du groupe, enregistré au festival Jazz sous les Pommiers.
Lauréate de deux Victoires du jazz, la batteuse est de toutes les aventures. Avec Fables of Shwedagon elle défend une musique aux frontières du jazz et de la musique traditionnelle birmane, mêlant ses compositions à celles de Hein Tint.
Avec un répertoire écrit spécialement pour cet orchestre mixte et unique au monde, les musiciens parviennent alors à abolir les frontières entres les genres dans un projet audacieux et chaleureux.
Après presque 60 ans de dictature le Myanmar est en plein chamboulement depuis les premières élections démocratiques en 2010 et la levée des embargos. Pour un Birman il était presque impossible jusqu’en 2010 de sortir du pays et les influences étrangères étaient perçues comme un danger par la junte militaire.
De ce fait la musique et la culture birmane ont été peu exposées aux influences venues d’autres cultures. Il en résulte une musique unique au monde, dont la singularité est préservée depuis des décennies.
Les premières traces de l’orchestre traditionnel birman appelé Hsaing Waing datent du 17e siècle, et sa composition n’a pas changée jusqu’à aujourd’hui.
Il se compose de 5 instruments principaux, le Pat Waing (21 tambours accordés placés de manière circulaire, joués avec les mains), le Maung Hzaing (36 petits gongs placés horizontalement et verticalement, joués avec des baguettes), le Chauk Lone Pat ( 7 gros tambours accordés joués avec les mains), le Hne (instrument à anche) et le Siwa (clochette et woodblock).
« Rarement deux cultures, deux histoires musicales ont aussi bien cohabité, cette musique n’a absolument rien d’artificiel ou de calculé, elle est d’une rare spiritualité, en ce qu’elle incarne à merveille l’idée de jouer ensemble » – Jazzmag
« La magie fonctionne comme par enchantement et les sons occidentaux se mêlent harmonieusement à la musique complexe de l’orchestre de musique traditionnelle. » – FIP
« Un jazz entre fable et mythologie qui émeut et surprend » – Ouest France