LINE UP
Ann Shirley : voix
Florent Mateo : voix
Christophe Panzani : saxophone
Pierre Perchaud : guitare
Tony Paeleman : claviers
Anne Paceo : batterie
L’odyssée d’Anne Paceo prend, avec Bright Shadows, une puissante dimension introspective à la poétique envoutante.
En plus d’en signer l’écriture et d’en dicter l’orientation rythmique, la batteuse prend le micro pour mieux « chanter son poème au monde ».
Des compositions hybrides, une esthétique captivante et bigarrée… Pop bleutée, soul veloutée, salves électriques, subtils motifs minimalistes et même quelques effluves ouest-africaines… Anne Paceo sonde les ombres qui planent ci et là pour en extirper les faisceaux lumineux. « L’ombre vient dans la lumière, et tout autour c’est la vie qui va ».
Compositrice sensible, éternelle contemplative, Anne Paceo narre des récits salvateurs autour de thématiques qui l’habitent et l’accompagnent.
Elle dédie son propos tant pour l’étranger qui laisse derrière lui sa terre natale que pour l’étranger dans son propre pays, voire l’étranger dans son propre corps. Ce dernier, c’est un peu elle, un peu chacun d’entre nous. Elle se confronte et nous renvoie ainsi à une autre de ses obsessions : la mue. Ce moment où l’on se transforme, où l’on évolue, où l’on change comme de peau et que l’on devient autre. On est alors forcé de se regarder, de scruter notre intériorité pour, encore une fois, s’écarter de la pénombre et s’irriguer de lumière. Questionner ce qui fait tourner ce drôle de monde au sein duquel on tourne soi-même. C’est le leitmotiv salutaire des ombres étincelantes que déploie Anne Paceo sur Bright Shadows.
Pour ce nouveau volet, elle s’entoure de cinq musiciens éclectiques et inclassables venus de différentes galaxies musicales.
Les chanteurs Florent Mateo, au lyrisme teinté de gravité, et Ann Shirley dont les rondeurs feutrées nous captivent, sont portés par les distorsions nocturnes du claviériste hypnotiseur Tony Paeleman, les harmonies colorées du guitariste Pierre Perchaud et le souffle incandescent du saxophoniste Christophe Panzani.